My Major Compagny : Polémique et mise au Point

Le Point dans un article du 9 janvier 2013 à mis en doute la belle histoire de la société "My Major Compagnie" Crée en 2007 par Michael Goldman (fils de Jean-Jacques Goldman), Simon Istolainen et Sevan Barsikian. 

Les coproducteurs sont en colère, les artistes seraient malmenés, voir floués et les comptes totalement opaques...

L'idée du crowdfunding adaptée au monde de la production musicale était déjà exploitée par Sellaband et ArtistShare aux Etats-Unis et par Spidart en France lorsqu'en 2007 débarque sur le net "My Major Compagny" fort du réseau professionnel apporté par le fils de Jean-Jacques Goldman.

Observateurs attentifs de cette aventure, nous avions remarqué que les principaux producteurs de leur premier artiste "Grégoire" n'étaient en fait que des professionnels qui assuraient la promo du système. De notre avis, leur belle intention de "de découvrir les jeunes talents musicaux et de les faire accéder à une production professionnelle en permettant aux internautes d'investir dans la production d'un artiste" était une belle histoire à endormir les masses.

Beaucoup de moyens, peu de résultats ?

Ceci dit ils ont su mettre en tête de gondole quelques artistes durant leurs 5 années d'existence, à savoir : Grégoire, Joyce Jonathan et Irma. Ce n'est pas non plus extraordinaire... 

Actuellement ils sont à l'origine du disque qui est au Top de ce Noël, l'album "Génération Goldman" qui entre nous soit dit est un sale cadeaux fait par Michael à son père lorsque l'on voit le (pauvre) casting des interprètes choisis  (M.Pokora, TAL, Leslie, Ivyrise, Collégiale, Shy’M, Corneille, Marie Mai, Baptiste Giabiconi, Emmanuel Moire, Amandine Bourgeois, Christophe Willem, Merwan Rim, Amaury Vassili, Baptiste Giabiconi & Dumé, Florent Mothe, Judith, Amel Bent, Zaz, Zaho et Irma).

Le problème n'est cependant pas là aux yeux du Point qui souligne des manquements grave à la "belle" idée de départ.

1. Un système non équitable qui paye surtout le staff de My Major Compagny sans prise de risque pour ces derniers.
2. Des délais de production bien trop longs (plus de 2 ans) qui sont à la base de l'échec de beaucoup de projets.
3. L'absence de transparence sur les dépenses et les budgets réels alloués à la production des artistes.
4. Des choix et décisions unilatérales de la société sans aucune demande d'avis des coproducteurs (qui sont très en colère. Groupe Facebook : "My major Company, tes producteurs sont en colère et ça va se savoir").
5. Salaires payés pour peu ou pas de travail réalisé.
6. My Major Compagny demande aux artistes d'abandonner 100 % de leurs droits d'édition et sans avance éditoriale. C'est à dire que vous ne toucherez pas un centimes des passages en radio ou en TV de vos chansons
7. De nombreux mensonges semblent émailler les discours de certains des fondateurs de MMC.
8. Pratiques de lancement avec triche sur les ventes

A la lecture del'article du Point, il semblerait donc que tout ce qu'a pu inventer My Major Compagny c'est une nouvelle sorte de Major bien pire que les traditionnelles.

Après la musique, le reste...

MMC s'étend depuis peu aux domaines de la comédie musicale, du spectacle, du théâtre, du patrimoine, du dessin et de l'écriture.

Bien choisir sa plateforme de crowdfunding pour son projet musical

Il est clair que si vous avez un projet et que vous souhaitiez obtenir son budget via l'investissement participatif, je vous conseillerais de regarder du côté de systèmes et de sociétés de crowdfunding plus transparentes et équitables. Avec MMC, vous feriez surtout participer les internautes aux larges rétributions des fondateurs et collaborateurs de My Major Compagny

My Major Compagny a souhaité publier un droit de réponse que vous pourrez lire en bas de l'article du Point ici. Le Point a décidé en retour de réaliser une enquête encore plus fouillée sur MMC. Nous l'attendons avec impatience. 

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