(...) Serge Dassault. Je n’aime pas ce qu’a dit tout à l’heure Alain Duhamel, "l’alternative socialiste". Il n’y a pas d’alternative socialiste. Les socialistes ont créé la décadence en France...
Jean-Michel Aphatie. Carrément !
... par leur système où il ne faut pas travailler, où il n’y a pas de discipline, où il faut laisser faire n’importe quoi. Il ne faut pas de punition, il faut se marier avec n’importe qui... Enfin c’est n’importe quoi !
(...) Mais Serge Dassault, ce n’est plus la gauche qui est au pouvoir ! Vous vous en êtes rendu compte ?
Si. Elle est encore au pouvoir parce que l’opinion publique est à gauche, parce que le gouvernement ne veut rien faire. Quand Raffarin fait des petits pas...
... mais l’opinion publique vote pour la droite, pourquoi serait-elle à gauche ?
Des petits pas. Eh bien les petits pas...
... Serge Dassault, l’opinion publique vote pour la droite. Pourquoi serait-elle à gauche ?
Non, elle vote à gauche. Malheureusement !
Ah bon ?
Oui... vous avez bien vu aux Régionales et aux Cantonales. Moi je le vois bien dans mon petit canton à Corbeil-Essonne. La politique de la gauche c’est toujours de dire : c’est l’ultra-libéralisme. Le Médef... le Médef c’est quoi le Médef ? Le Médef c’est des gens qui travaillent qui font des entreprises et qui créent des emplois. Alors qu’est-ce qu’il y a contre le Médef ?
Jacques Chirac a 72 ans aujourd’hui.
Bon anniversaire.
Bon anniversaire Jacques Chirac. En 2007 vous pensez qu’il peut encore continuer, demander un mandat supplémentaire aux Français ?
C’est à lui de décider.
Votre souhait, Serge Dassault. C’est votre souhait qui m’intéresse ce matin.
Moi je veux un président qui change l’état d’esprit des Français, et qui dise la vérité. Et qui fasse comme Mme Thatcher a fait, ou comme l’Espagnol a fait, qui a réussi à changer l’état d’esprit. On est les seuls en France depuis les socialistes. On est encore en pays socialiste, parce qu’on ne veut rien changer, parce qu’on ne peut pas changer, parce que l’opinion n’est pas préparée à ça !
(...) Vous êtes à la tête de la Socpresse depuis six mois maintenant Serge Dassault.
Oui.
Vous êtes un homme heureux, un homme de presse heureux ?
Oh vous savez, maintenant les gens qui lisent le journal correctement... donc on attend...
Qu’est-ce qui a changé au Figaro ? Beaucoup de choses ont changé d’après vous ?
J’ai changé de directeur, j’ai changé la direction, j’ai changé le rédacteur en chef. Donc tout va bien...
Tout va bien. Le chantier est terminé...
C’est pas terminé, parce que là aussi il faut changer les choses. Il faut que le journal continue aussi à dire la vérité, à parler de ce qui se passe, à dire ce qu’il faudrait faire aux Français. C’est comme un médecin qui donne un médicament qui est mauvais, alors on ne le prend pas, on crève, bon. Eh bien il faut prendre le médicament.
Mais quand vous lisez Le Figaro tous les jours Serge Dassault, vous êtes heureux de ce que vous lisez ? Vous vous dites : tiens, là on dit la vérité aux Français ?
Pas suffisamment encore. Il faut qu’il soit plus agressif. Il faut qu’il parle de libéralisme, il faut qu’il parle de flexibilité. Il faut qu’il dise l’état d’esprit est à gauche. Moi je le vois bien, tout le monde ne parle que de ça. Serge Dassault, ultra-libéral pour un canton. Qu’est-ce que j’en ai à foutre ? Eh bien ils le disent quand même ! Mais si on n’est pas ultralibéral. Si on n’est pas libéral, on ne crée pas d’emplois et si on ne crée pas d’emplois il y a des chômeurs et s’il y a des chômeurs c’est la pauvreté. Il faut quand même comprendre que sans entreprise, sans emploi, sans chef d’entreprise motivé il n’y a pas d’activité ! C’est comme ça dans tous les pays et on le voit bien !
Serge Dassault, l’homme qui pense que la gauche est encore au pouvoir en France...
... eh oui... malheureusement l’état d’esprit est toujours à gauche !
... était l’invité d’RTL ce matin. Bonne journée.
Serge Dassault lance l'offensive
Rapporteur spécial de la commission des Finances du budget 2005 pour l'emploi, le sénateur UMP affirme que "les partenaires sociaux croient, à tort, que l'emploi est mieux protégé en empêchant les licenciements". Selon lui, "seul un assouplissement drastique du droit du travail permettrait de relancer les embauches".
L'Assemblée doit voter cet après-midi le projet de loi de cohésion sociale.
Jean-Pierre Raffarin serre la main à Serge Dassault lors de la visite de son usine de Mérignac en juillet 2004 (Sipa)
Le sénateur UMP Serge Dassault, rapporteur spécial de la commission des Finances du budget 2005 pour l'emploi, estime, dans son rapport rendu public mardi 7 décembre que "tout ce qui favorisera la flexibilité du travail est bon pour l'emploi".
"Il faut accélérer notre mutation, ce qui signifie d'abord et surtout travailler plus à coût maîtrisé, et revenir sur les 35 heures", écrit le sénateur de l'Essonne.
Selon lui, "seul un assouplissement drastique du droit du travail permettrait de relancer les embauches et d'améliorer l'attractivité de la France, en encourageant l'investissement productif étranger, et en freinant les délocalisations".
Trois pistes
Serge Dassault préconise "la viabilisation des 35 heures à défaut de leur suppression". Il cite notamment trois pistes : "la mutualisation des heures supplémentaires, l'assouplissement du compte épargne temps et l'extension à toutes les entreprises du régime des heures supplémentaires applicable aux entreprises de 20 salariés et moins".
"Les partenaires sociaux croient, à tort, que l'emploi est mieux protégé en empêchant les licenciements", déplore le sénateur UMP.
Il juge "donc difficile de parvenir à un accord permettant leur libéralisation" et "constate qu'il revient au gouvernement et au Parlement de prendre une telle initiative".
Le budget 2005 de l'Emploi doit être examiné jeudi en séance publique au Sénat.
Emploi : Serge Dassault
lance l'offensive
NOUVELOBS.COM | 11.12.04 | 09:01
Curiculum de Serge Dassault :
Serge Dassault, né le 4 avril 1925 à Paris, est un chef d'entreprise et un homme politique français. Il est le fils de Marcel Dassault duquel il a hérité du groupe Dassault (voir aussi Dassault aviation).
Alors qu'ils s'appellaient Bloch, ses parents, son frère et lui furent arrêtés par la Gestapo puis internés à Montluc et ensuite à Drancy. Déporté à Buchenwald en août 1944, son père a été sauvé par Marcel Paul, membre du Parti communiste.
Polytechnicien et ingénieur Sup Aéro
Il est maire de la commune de Corbeil-Essonnes, conseiller général du canton de Corbeil-Essonnes-Est de 1988 à octobre 2004, date à laquelle il est élu sénateur de l'Essonne. Il est membre de l'UMP, un soutien depuis longtemps de Jacques Chirac. Son fils Olivier Dassault est député à l'Assemblée nationale de ce même parti. Laurent, 51 ans, est chargé du vin et du projet de voitures électriques, notamment en Chine ; Thierry, 46 ans, gère le multimédia et l'intelligence économique ; Marie-Hélène, 39 ans, le mécénat, et son mari, Benoit Habert, 40 ans, fait partie de la direction financière du groupe.
Son groupe est présent dans les médias par Dassault Communication, qui possède des titres comme Valeurs Actuelles et la Vie Financière, et depuis le 11 mars 2004, il contrôle à 82 % la Socpresse, qui publie environ 70 titres, principalement en France, dont le Figaro et l'Express. Serge Dassault a été nommé président de la Socpresse le 8 juillet 2004.
Serge Dassault a expliqué sur France Inter le vendredi 10 décembre 2004, d'après le journal le Monde daté du 13 décembre, que les journaux doivent diffuser des « idées saines », car « nous sommes en train de crever à cause des idées de gauche ». Selon lui, la presse peut rendre compte, mais doit modérer les propos de gauche, en expliquant que ses idées ne marchent pas.
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