Industrie musicale : admettre ses fautes ou mourir.
Artcle repris de Sw2Music.com - Oui il fut un temps où tout était facile pour l'industrie musicale, l'argent coulait à flot. Ni le cd, ni la cassette ne semblait poser trop de problèmes de piratage. Les choses étaient simples et faciles, un Boys Band à l'affiche suffisait pour que l'argent coule à flot.
Nous pouvions passer nos soirée dans les clubs les plus huppés de Paris, l'essentiel était d'être reconnu.
Nous avions même le loisir de miser sur des artistes "moins commerciaux" et d'investir sur le long terme. Oui l'argent coulait à flot et tout le monde en profitait bien...
C'était le bon temps... Mais pendant ce temps une autre industrie, toute concentrée au monde qui s'ouvrait à elle, oeuvrait à l'avènement du numérique... Oui les choses étaient encore faciles et nous investissions dans des plateformes de distributions numériques vérrouillées de DRM.
Cela coutait un fric monstre ces DRM, aussitôt sortis ils se voyaient déjà craqués par les petits génies de l'informatique. Cela nous coutait cher et nourissait ceux qui causeraient notre perte.
La culture, l'art, la musique, le cinéma se numérisaient petit à petit, mais surement. La musique dématérialisée coulait à flot sur les réseaux, pas de logistique physique, pas de gestions des stocks, pas de boutique ni de loyer. Plus besoin de presser, d'imprimer, de "cellophaner"... Oui un nouveau modèle économique pouvait naitre ... Il n'y avait qu'à investir et innover dans les services... Et rendre ainsi la musique plus accessible financièrement.
Et bien NON ! Rien de tout cela ne fut possible, l'argent coulait à flot, quelques Boys Band suffisaient. Mais tout a une fin...
L'industrie musicale n'a pas vu venir la révolution numérique, les Majors (Françaises et autres) n'ont pas su proposer un autre modèle et les Boys Band finirent par faire "chier" le public.
Instinctivement l'internaute n'a que mépris pour les vaincus et plébicite aujourd'hui les vainqueurs que sont les iphones, itunes, deezer, myspace, jiwa, etc...
Les artistes qui ne se sont jamais ou très rarement occupés de leurs affaires commerciales n'ont plus que leurs yeux pour pleurer. A moins qu'ils ne réinventent des lendemains qui chantent... Tout est possible.